02
Mai
2009

Hiroo, premier contact.

Me voici lâché en plein dans Hiroo

Je décide tout compte fait, de ne pas prendre le métro, car n’ayant pas quasiment pas dormi depuis 48h je pourrais m’y endormir, et de toute façon je n’avais pas trop d’idée en tête. Je décide donc de visiter le quartier afin de repérer les lieux.

J’aperçois en face, à ma gauche une rue avec magasins, et je décide de commencer par là. Ici le feu du passage piéton est respecté aussi bien par les passants que par les voitures. Personne ne grille le feu ou traverse à la va-vite entre deux voitures. Ca serait tentant étant donné la longueur de ceux-ci.

La rue est parsemée de petite boutiques, « konbini » (supermarché d’appoint) et… surprise d’une sorte de casino remplie de drôle de machine : « Pachinko« , il y a un vacarme assourdissant, je m’en vais. Je continue plus loin. Au détour d’un rue, je tombe sur un cimetière qui se fond dans le paysage et les habitations. Ici on trouve beaucoup d’enseignes en français qui pour la plupart ne veulent rien dire car très mal traduite.

J’ai besoin d’un adaptateur : le miens a une prise de terre, les prises la chambre elles, non. Je m’en vais en quête d’un magasin d’électronique. Je marche une demi-heure sans rien trouver et me dirige vers une petite échoppe semblant avoir quelques articles d’électroniques. Le vendeur m’indique qu’il n’en a pas, tant pis. Je continue ma quête plus loin, et constate que je m’éloigne de plus en plus du quartier, je décide donc d’y revenir.

Je me rends au parc « Arisugawa-no-miya » d’Hiroo que j’avais repéré avant de venir. C’est un parc commémoratif, plus d’info ici. Des enfants s’amusent à pêcher avec des épuisettes et de nombreux couples se promènent. Après une ballade d’une quinzaine de minute, j’en ressors et me dirige vers la supérette du coin afin de continuer ma quête de l’adaptateur-sans-prise-de-terre. Surprise sur la double porte vitrée automatique, il y a un sens pour entrer (droite) et un autre pour sortir (gauche) : au Japon même les escaliers on un sens marqué sur le sol (à gauche pour monter, droite pour redescendre), on se croise à gauche, on roule à gauche, un pays de gauchiste quoi ;). Ici, aucun articles électronique n’est vendu, c’est pourtant le plus grand magasin que j’ai pu trouver. Je demande conseil à un vendeur, qui me dit que j’aurai plus de chance à Hakihabara… sans blague :). Quête abandonnée.

Je marche, je marche et je tombe nez à nez avec l’entrée de l’université « Sacred Heart », elle est tenue par un gardien (comme toutes les maisons aux alentours) et est totalement fondue dans la nature.

Plus loin, je tombe nez à nez sur un temple, rencontre surprenante en plein dans une zone pavillonnaire.

Hiroo, est un quartier calme. Je n’ai pas tellement ressenti le côté huppé du quartier (contrairement au XVIème) c’est plutôt par des signes discrets que l’on s’en rend compte. Bien sûr quand une Ferrari passe devants vous… c’est difficile de rester dans la discrétion. L’architecture des maisons est surprenante, c’est le produit d’une fusion entre nature, ancienneté et modernisme. C’est un spectacle à chaque détours.

Après 3 longues heures de marche, je passe par l’ambassade afin de demander à Christophe s’il n’a pas un adaptateur en rab, ce qui est le cas, ouf ! Je retourne dans la chambre et je m’endors… il serait temps.

To be continued…

Ecrit par PoGo dans : Hiroo,Japon,Non classé | Tags :

1 commentaire »

  • Ouf ! L’adaptateur of the thousand truth !

    Commentaire | 5 mai 2009

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