/quit.fr (Les Archives)

Et voici la présentation de mon arrivée à l’ambassade de France.

—

Je suis chaleureusement accueilli par Christophe Arnoult, 3ème secrétaire du service des systèmes d’information et de communication. Il m’offre un café – c’est pas de refus. Je suis présenté, à tout le monde et reçu avec sympathie. Je fais la connaissance des stagiaires déjà sur place et ils me proposent de m’aider pour trouver un logement.  On finit les présentations et il me conduit à ma chambre, ça aura duré 2h et m’aura laissé une bonne impression quand à la bonne ambiance et la sympathie générale dans laquelle j’ai été accueilli.

L’ambassade, est assez vieille il faut le reconnaître. Michel – le conducteur – m’avait montré la nouvelle ambassade en construction juste à côté, ça ne sera pas de trop. Le personnel là bas est aussi bien japonais que français, je n’ai pas encore assez trainé là bas pour vous donnez des proportions exactes, mais je dirais 35% japonais et 65% français. Je partagerai mon bureau avec celui d’un stagiaire, n’étant pas autorisé secret défense pour me tenir dans le service dont je dépends. Elle est situé dans le quartier d’Hiroo, c’est l’équivalent du XVIème. En plein dans les résidences pavillonnaires, elle passe quasiment inaperçue. Pour vous rendre compte rien de vaut un bon Google Street.

Ma chambre et étroite mais convenable. Elle est située dans la résidence de l’ambassade de France – dans le même quartier de l’ambassade, et a tout le confort nécessaire : douche, toilette, clim’ et chauffage même si pour ce dernier, je ne pense pas en avoir besoin… Il n’y a pas de cuisine par contre, juste un mini frigo et un mini four. Christophe me propose de le rejoindre à midi pour manger avec lui après avoir pris une bonne douche.

Cela fait, je vais le rejoindre à l’ambassade. Je me heurte au gardien qui me demande ma carte d’identité – problème non rencontré auparavant étant donné que j’étais arrivé en voiture :). J’essaie de lui expliquer que je suis stagiaire ici, etc mais il ne veut rien savoir. Pas de problème il fait son travail, je lui laisse ma carte en écrit mon nom dans le manifeste afin d’obtenir la carte et le statut de visiteur. Christophe me rejoint avec le consul général et je lui explique le problème à l’entrée. Il va voir le gardien pour lui expliquer qu’il faut me donner « carte blanche ». Celui-ci comprend son « erreur », et s’excuse d’une manière encore inconnue pour moi : courbettes et formulation répétée. Je lui répond en japonais qu’il n’y pas pas de souci, et on s’en va manger.

On s’installe dans un petit restaurant dans la rue principale côtoyant l’ambassade. On est accueilli par un « irashaimasen » habituel (bienvenue), un verre d’eau avec glaçon et une lingette chaude et humide pour se laver les mains. Je commande des ramens avec du riz et des gyosa. C’est très bon et en plus ça tombe bien, j’ai faim 🙂

Avant de retourner à son travail, Christophe m’accompagne à la bouche de métro la plus proche et me donne ses dernières astuces et recommandations.

Je suis maintenant livré à moi même dans le quartier d’Hiroo.

To be continued…