Shibuya
Hier j’ai décidé d’aller au delà d’Hiroo et de visiter Shibuya, l’un des quartiers jeunes de Tokyo…
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Shibuya est quand même assez loin d’Hiroo et je décide de prendre le métro. Tout d’abord je m’achète un PASMO, c’est une carte que l’on peut créditer. Elle est compatible avec toutes les lignes de métro de Tokyo et existe depuis 2007, ça a bien simplifié les choses, elle ne coûte que 500 Â¥ (~4€) – il faut pas se priver. Je prends la « Hibiya line » vers Ebisu, pour ensuite prendre la « Japan Rail Line » qui me dépose à Shibuya. Je n’ai pas rencontré de difficulté pour m’orienter dans le métro, c’est bien indiqué et il suffit de faire preuve de bon sens.
C’est marée haute ici !
Arrivant à Shibuya, il faut le dire, on se prend une claque ! Je suis loin du quartier tranquille d’Hiroo. La gare est implanté au niveau de l’intersection la plus connue de Shibuya.
Impressionnant quand on descend doucement par les escalators pour découvrir peu à peu la vue. Ici c’est comme dans les vidéos, tous les piétons attendent ensemble et soudain une marée humaine déferle sur le croisement. Enfin, au bout de quelques minutes, les voitures reprennent leur droit.
En avant !
Ne sachant pas trop par où commencer, je me dirige vers une rue qui me semble plus calme. Et je commence à longer la voie ferrée. Sentant que je m’éloigne du quartier, je décide de revenir sur mes pas en m’engouffrant dans une petite rue. Je tombe sur un petit quartier tranquille, ponctué de maisons assez vieilles mais bien entretenues et de petits restaurants. Je passe devant un chantier et un panneau d’affichage attire mon attention : la mesure en temps réel les décibels sur le chantier. Je retourne sur le croisement et m’engouffre dans le « vrai » Shibuya.
Ah j’me suis trompé…
C’est alors que je comprends d’où le quartier tient sa réputation. Salles de jeux, grand magasins d’électronique, de mode, … et des restaurants pouvant loger une dizaine de personnes maximum. Je fais le tour du quartier, cela me prends plus d’une heure et demie et je me hasarde dans un grand magasin. Il s’étend sur 5 étages et propose de nombreux produits électronique. Par curiosité je jette un Å“il sur les prix : aussi cher qu’en France, vive l’euro faible… Je ressors, et m’engouffre dans une rue ayant échappé à ma première ronde. Un escalier menant vers une salle souterraine attire mon attention : c’est une salle d’arcade appartenant visiblement à Sega.
Dans l’antre du geek
La première chose que l’on rencontre sont bien sûr les dernières bornes Street Fighter IV posées dos à dos. Les adversaires étant l’un en face de l’autre. Elles sont toutes occupées et le niveau est assez bon. Je continue mon tour, et tombe sur des bornes de shoot’em up… hum je finis mon tour and « I will be back ». On trouve de tout ici, les jeux sont de taille humaine à … démesurée. Au fond de la pièce trône un écran géant et, lui faisant face, une dizaine de sièges tout confort pourvus d’un écran tactile. C’est une sorte de PMU version japonaise, l’écran diffuse la course – virtuelle – et les joueurs peuvent s’installer confortablement pour faire leur paris. Je finis mon tour et remarque un escalator, la salle s’étend en fait sur 5 étages.
En fait c’est pas une antre, c’est un donjon !
Au premier étage, on retrouve les mêmes bornes qu’en bas, avec en plus des bornes Rock Band… oui il y a une version arcade de la batterie. Ici tout est virtuel, ils ont même réussi à reproduire la pêche au canard grandeur nature. Welcome into the Matrix Neo. Dans les autres étages on retrouve les pachinkos habituels, c’est bruyant et enfumé, je ne m’attarde pas. Avant de partir je ne résiste pas à tester Gunbird 2 version arcade, 100Â¥ la partie. Je dépense 200Â¥ et m’arrête là … en fait c’est vachement pratique la touche pour rajouter de la monnaie dans les émulateurs…
Shibuya by night
Quand je ressors, il fait déjà nuit. Ici le soleil se couche tôt et rapidement : à 18h30 il fait nuit. Shibuya resplendit de ses panneaux publicitaires géants et de la lumière des vitrines. Aux abords des restaurants des employés (ils portent un nom spécial mais je ne me souviens plus) accostent les passants et leur vantent les mérites et variété de leur menu. J’ai faim. Je me trouve un petit restau sympa proposant – heureusement – une carte en anglais. Ici, on passe la commande et on paie directement à la caisse, une sorte de Mc Do traditionnel japonais 😉 Au bout de 10min mon numéro de commande est appelé et je m’installe à un comptoir faisant face à un mur (c’était ça ou s’installer pour manger debout). C’est copieux et très bon. Je m’en sors pour 500 Â¥.
Le ventre plein, je m’offre une balade digestive, et repasse par l’intersection principale une dernière fois. Il est temps de rentrer. Mais je reviendrai, on ne visite pas Shibuya en une fois, d’autant plus que le quartier est en constante évolution.
3 commentaires »
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R0x. Need les photos des gaming zone. Ca doit être fnu 😀
Oué j’y retournerai pour en faire, obligé 😉
Carrément ! des photos des 5 étages de salle de jeux !