Ueno
Aujourd’hui j’ai décidé de visiter le parc d’Ueno
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Le parc d’Ueno est l’un des plus grand de Tokyo, il a été créé en 1873 résultant de la destruction des édifice lors du renversement du shogunat en 1868.
Sortant de la bouche de métro, il est difficile de s’orienter, mais j’aperçois au loin des arbres, et me dit que c’est sûrement la meilleure solution pour s’y rendre étant donné qu’à l’opposé, trône des building.
Je gravis un grand escalier sur lequel sont installés des artistes proposant aux passant de peindre leur portrait. Leurs réalisations sont exposées à côté d’eux, une sorte de portfolio.
Je rentre dans le parc, il y beaucoup de monde, sûrement dû à la golden week, mais déjà on peut apercevoir un premier temple, ça promet ! Je m’approche. Avant de rentrer, les japonais sonnent la cloche. La tradition bouddhiste veut que la cloche soit sonnée 108 fois, représentant les 108 démons à exorciser. Cependant, à cause de la culture clientéiste japonaise, la liberté est laissée à tous de faire sonner la cloche. Le temple se prolonge plus à gauche, mais nous n’y avons pas accès.
Je continue ma route à travers de petits chemins. Ne sachant pas trop par où aller, je choisi de suivre la foule. J’entends au loin un bruit familier. Plus je me rapproche et plus le son deviens clair. Oui, il a y bien un terrain de baseball en plein milieu du parc, pourquoi pas.
Plus loin je rencontre le premier musée présent dans ce parc : le musée national des sciences. Est exposée une ancienne motrice. Je ne m’y arrête pas et contemple la baleine à l’échelle 1:1 plus loin.
J’aperçois au loin une place remplie par des étalages, je contemple la fontaine et quelques bâtiments aux alentours et je m’y dirige. C’est à ce moment que je me rappelle que demain c’est le « Jour des enfants », les étalages proposent livres et BD pour eux, quelques stands organisent la lecture de bouquins devant un jeune publique.
Plus loin j’aperçois l’entrée d’un temple, c’est le temple Tosho. Je m’y dirige par une allée typiquement japonaise ornée de 200 lanternes de pierre et d’arbres. Je suis devant le lieu de prière. Le principe est le suivant : il faut jeter quelques piécettes dans le Saisenbako (une sorte de boite) puis claquer des mains deux fois pour attirer l’attention du dieu du temple pour enfin prier et demander à ce que ses vÅ“ux soient exaucés.
Une fois cette procession terminée, il est possible d’acheter un Omikuji : un oracle en papier, qui détaille votre année à venir et ce que vous pouvez en attendre. Il existe plusieurs types d’Omikuji : de bons augures et de mauvais. Si jamais l’Omikuji que vous avez acheté vous dévoile une année totalement ratée, vous avez la possibilité de l’enrouler autour de l’une des branches des arbres du temple.
Je me rends ensuite à l’étang Shinobazu réputé pour ses lotus (la floraison est entre août et septembre, j’y retournerai), en passant par des étalages proposant toutes sortes d’en-cas. Ça me donne faim. Je fais le tour de l’étang, en suivant une allée bordée par des cerisiers (ça devait être sympa en avril). J’entends au loin du bruit ressemblant vaguement à du rock japonais, je m’y dirige.
La salle de concert est de la forme d’un amphithéâtre et est totalement fondu avec la nature. Il y a même une cascade. Sur la grille d’entrée on aperçoit les groupes à l’affiche. Je m’y attarde un peu et rempart vers la sortie du parc.
5 commentaires »
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Les photos sont sympa ! On se demandait si tu avais fait un tour de « canard » sur l’étang ???
Coin
Ah non, je touche pas à ça.
c’est fou je découvre tes talents narratifs au fil de tes articles… Jamais penser à travailler pour le guide du routard 🙂
canards ou grenouilles ? 😮
@Yanzi – chais pas, faut demander à Moumoute :]
@angelo – Ahah nan du tout 🙂