/quit.fr (Les Archives)

Récit d’une soirée à Nakameguro vendredi dernier.

—

Sébastien (le stagiaire avec qui je bosse dans le même bureau) m’avait proposé de venir avec lui à une soirée que ses amis japonais lui avait conseillé. La soirée se déroule dans une salle à Nakameguro (à deux stations de métro d’Hiroo).

On se donne rendez-vous à la sortie de la station de métro vers 23h30. Arrivant un peu en avance je patiente tranquilement à la sortie. Je suis le témoin de fins de soirées bien arrosées. Tokyo le soir se change en asile dans lequel les japonais noient leur fatigue dans le saké et la bière. Sébastien me rejoint et on décide d’aller acheter une bière et une redbull au combini du coin histoire de faire quelques économies. On part ensuite à la recherche de l’endroit muni du flyer sur lequel se trouve le plan d’accès. On trouve assez facilement. La salle est située dans le sous-sol d’un immeuble et a pour seule indication son nom marqué sur une petite plaque énumérant les différents commerces présents dans celui-ci. Devant se trouve une japonaise habillée et maquillée d’une façon plutôt… originale.

On finit de siroter notre bière et faisons la connaissance avec un Marseillais venant d’arriver en scooter. Il est guitariste dans un groupe. Il est déçu quand nous lui annonçons le programme de la soirée, il pensait que c’était un live avec « de vrais instruments ». Sébastien lui présente un flyer afin de rentrer pour moins cher (500 yens de moins avec présentation de celui-ci), il refuse prétextant qu’il « rentre à l’Å“il ». Pourquoi pas.

Ses amis nous rejoigne. Et se dirigent vers la japonaise devant l’entrée. Il s’agit en fait de ‘Coppe’, elle se produit ici ce soir et sont amis. Grâce à elle nous rentrons à prix réduit.

Ce soir c’est un « pick-up » de plusieurs artistes :

• Coppe’
• Jemapur
• Sabi
• Taishin Inoue
• Legofriendly
• Ben Sheppe

Ce sont des artistes orientés plutôt ambient et électronique expérimental. Ça se déroule au « Solfa » et la soirée s’appelle « Pyramids of Mars ».

Le "dancefloor"

Le coin "lounge"

Le bar

C’est un endroit assez petit où de nombreux gaijin ‘étrangers’ se sont donnés rendez-vous. On pose nos affaires dans les casiers prévus à cet effet et nous prenons notre conso. Décidément ça étonnera toujours les japonais lorsqu’on leur demande une vodka-bière.

On rentre dans la pièce où se produisent les artistes. C’est assez petit ici aussi, on ne peut tenir qu’à une cinquantaine maximum. Le son est fort, les enceintes sont surdimensionnées par rapport à la taille de la pièce. Deux VDJ s’emploient à illustrer la musique de montage psychédéliques projeté sur 2 toiles au dessus de nous. Au bout de quelques temps nous retournons dans la pièce d’à côté et commence à discuter avec les amis de Sébastien, on parle musique, voyage et bouffe. Le marseillais nous dis au-revoir. Il n’aime pas la musique et demain il doit répéter à un studio à Ebisu avec ses potes.

De retour sur la piste, un français m’engage la conversation, il me présente à ses potes. Ce sont les animateurs et graphistes de la série sur France 3 produite par Ankama. Ils sont à Tokyo pour 2 mois afin d’échanger avec des animateurs japonais et aussi continuer la série. Il tiens un blog sur lequel il répertorie tous les personnages dessinés utilisés sur les affiches, panneaux, enseignes,… Allez y faire un tour ça vaut le coup !

La soirée poursuit son cours et je rencontre deux artistes australiens. Je discute avec l’un d’eux « skab/t » jusqu’à 5h du matin, nous avons les mêmes goûts musicaux. On échange quelques noms d’artistes et nos adresses mail. Leurs site web : www.freeta.org. Je vous le conseille, mais il faut aimer le hip-hop expérimental 😉

A 5h30 du matin, je décide de repartir à la station de métro avec les français d’Ankama. On passe devant un bar, des japonais gisent sur le sol avec les propriétaires… dure soirée.

Je me couche à 6h du matin, il serait temps c’est pas comme si j’avais un cours particulier de japonais à 10h00… Mais ça valait le coup 😉