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Le samedi, il faut bien se reposer un peu…

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Après une très courte nuit, je me rends à mon cours particulier de japonais proposé gracieusement par la prof qui donne des cours à l’ambassade afin de rattraper mon retard. J’arrive facilement à trouver grâce au plan qu’elle m’a donné. Le cours a duré 1h30 et je retourne me coucher.

Quelques heures plus tard, je me réveille et part en direction du parc de Yoyogi pour le Thaï festival. Le métro est bondé et des retards s’affichent sur toutes les lignes. Je choisi de prendre une autre ligne que celle que j’ai l’habitude de prendre, l’autre affichant un retard de 20 min il y a 40 min…. 🙂

On est entassé façon sardine, mais contrairement à un métro français ce n’est pas du tout oppressant comme situation. Je descends à ma destination, et me dirige en direction de la musique. Le parc est lui aussi bien fréquenté, des japonais on dressé des bâches en plastiques un peu partout sur l’herbe pour y passer la journée. Le festival se tient au même endroit que le festival jamaïcain de la semaine dernière. Cependant il s’étale sur une plus grande surface. Ici la notion de festival n’est pas vraiment la même qu’en France. On trouve des stands le long de toutes les allées : stand bouffe/stand bouffe/stand bière/stand bouffe/stand bouffe/… Sur la scène se produit un groupe de rock Thaï qui a l’air d’être apprécié du publique. Les odeurs me donnent faim. Je m’arrête à un stand pour manger de la mangue fraiche et continue ma visite. Plus bas des magasins de fringues, des moines, et des ateliers d’art floral et toujours autant de stands proposant divers plats thaï. Toutes les poubelles sont étudiées pour le recyclage : aliments/déchets combustibles/non-combustibles/cannettes. Encore un aspect contradictoire de la culture japonaise. Ici tout est sur-emballé, la baguette de pain est servie dans une pochette plastique, il faut aussi parfois arriver à bout de trois  emballage successifs avant d’arriver enfin à la denrée convoitée,… (je pourrais vous citer beaucoup d’autres exemples). Question de présentation et de propreté. Le japonais se défendra prétextant un recyclage rigoureux de leur part. Certes, mais ne faudrait-il pas commencer en s’attaquant à la source du problème ?

Je remonte vers la scène. Ce n’est plus le même groupe, une chanteuse avec ses danseurs se produisent. Décidément elles sont vraiment belles ces thaïlandaises. Ayant fait le tour, je pars en direction de Shibuya tout en dégustant une autre portion de mangue.

Sur le chemin je croise plus de gaijin de d’habitude. J’en vois de plus en plus ces temps-ci par rapport à mon arrivée, étrange.

Shibuya, toujours aussi animé que d’habitude, je décide de m’arrêter manger des ramens dans le même restau que la semaine dernière. J’en avais repéré qui n’avaient pas l’air mauvais. Ce fut le cas.

Je me promène un peu dans le quartier des Love Hôtels pour digérer (cherchez pas, il n’y aucune connotation (sisi)). Je me rends ensuite dans le bar auquel nous étions allé avec les lillois, j’avais promis au propriétaire que je repasserai avec des films et de la musique.

Je rentre et prend une bière. Il ne manifeste aucune réaction particulière à mon égard, et me demande s’il m’a reconnu. Je lui dis que j’ai quelque chose pour lui et ne parait pas surpris. Il s’en souvient. Son comportement doit être dû à sa timidité et aux rapports distants entre les clients et le service comme à l’accoutumée. Je lui recommande quelques artistes. On en écoute quelques morceaux, il me dit qu’il aime beaucoup. A son tour il me fait découvrir sa playlist, je prends note de quelques noms. On discute pendant 1h et je retourne chez moi bien fatigué.

L’album du post (désolé je n’ai pas pris beaucoup de photos…)