Sanja Masturi
Petite virée à Asakusa dimanche 17 pour le Sanja Matsuri
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Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec Sébastien à Asakusa pour participer au festival Sanja Masturi. C’est le plus populaire du Japon avec 2 millions de personnes. Cela fait deux ans qu’il a été annulé pour faute du manque d’organisation vis à vis du nombre de visiteurs. Cette année il est de retour.
Après 45 minutes de métro. Je me rends à la sortie convenue avec Sébastien. J’ai 15 minutes de retard, il n’est pas là . Je décide donc de faire le tour du pâté de maison en repérage et en espérant le croiser. J’ai que peu d’espoir, les rues sont bondées de monde. J’entends des tambours au loin et je dois slalomer entre les mikoshi (des sanctuaires miniatures) porté par des japonais en tenue pour le festival. Je fais le tour tout en prenant le temps de découvrir ce nouveau quartier qui a l’air prometteur. Je retourne au point de départ et croise Sébastien. Il m’a attendu à la mauvaise sortie (il est très facile de se tromper de sortie ici tellement il y en a). On rejoint un groupe de Japonais qu’il connait. J’en avais déjà rencontré quelque uns à l’izakya de Shibuya. On reste sur le trottoir quelques temps histoire de profiter du spectacle. En face de nous des tambours donnent le rythme et assurent musicalement le côté traditionnel de l’évènement. On s’en rapproche. Étant un poil plus grand j’arrive à prendre quelques photos et une vidéo :
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Vraiment impressionnant.
On s’engouffre dans des petites ruelles. Asakusa c’est le vieux Tokyo. Il y a très peu d’immeubles et on peut trouver énormément de magasins en tout genre. On continue notre visite. Les petites rues perpendiculaires à la rue principale sont condamnées et les participants au Festival ont installé des tables de fortunes, où posés à même le bitume dégustent saké et divers alcool.
On s’arrête dans un restaurant chinois pour manger quelques gyosa et on repart. Les rues sont un peu plus modernes, mais elles s’étendent sur des kilomètres. On s’arrête ensuite pour déguster quelques sushis accompagnés d’un thé traditionnel. Le choix de la carte est imposant et les sushis vraiment délicieux. Nous sommes à l’étage et les murs sont décorés de photos mettant en scène le patron du restaurant pendant le marché aux poissons. Ça me donne envie d’y faire un tour mais il faut se lever tôt : 5h du matin.
Quand on ressort il fait nuit et Asakusa nous montre un nouveau visage. Des lanternes sont allumées au dessus de la rue. On se croirait revenu quelques siècles en arrière. Au détour d’une rue, l’entrée d’un restaurant attire mon attention. Un étal propose de déguster un jambon Serrano. Une touriste espagnole (quel hasard) se joint à nous pour contempler notre découverte et s’esclaffe. Elle demande la permission de prendre une photo, j’en profite.
On entre dans un dédale de halles. On trouve vraiment de tout ici. On ressort et on tombe sur une rue étroite perpendiculaire à la rue principale, des échoppes se font face sur des centaines de mètres et on circule difficilement.
Il est 20h00 et il est temps de rentrer chez nous. J’y retournerai quand ça sera plus calme et pour continuer de visiter tellement le quartier est intéressant par les multiples facettes qu’il propose.
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Étant un poil plus grand
Pas mal la video =)