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Je vis maintenant dans une guesthouse.

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Ça y est, depuis lundi soir je vis dans une guesthouse. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une sorte de collocation où chacun a sa propre chambre et partage pièce de vie, cuisine, salle de bain et toilettes avec les autres occupants.

Après le travail, je me rend à Shinjuku, aux bureaux de Sakura Guesthouse afin de récupérer mes clefs et payer le premier mois de loyer (Â¥74 000 ~ 538 €). Les bureaux sont assez faciles à trouver, d’autant plus qu’un plan détaillé est présent sur leur site. Ils sont situés au deuxième étage d’un immeuble. C’est un « open space » assez vaste. Je suis reçu par Megumi. Elle parle très bien anglais avec un léger accent japonais. J’ai quelque fois du mal à la comprendre, mais je me suis fait à leur accent. Je signe moult papiers, paraphe chaque article du règlement intérieur (assez stricte) et obtient enfin mes clés adjoint d’une jolie pile de papier/flyer/publicité dans une enveloppe.

Il est 20h00 et j’ai faim, j’en profite pour manger des ramens afin de prendre des forces quant au déménagement à venir. Une fois retourné dans l’appartement de la résidence de l’ambassade, je termine les préparatifs et m’assure de rien oublié. Avec mes 30 kg de stuff sur le dos, je me rends à la guesthouse. C’est à 10 min à pied d’ici. Elle est située au fond d’un cul de sac par lequel on se rend par des rues étroites – l’autre visage d’Hiroo, il n’y a pas que des appartements luxueux habité par des conducteurs de Ferrari et autres voitures de luxe.

Il faut se déchausser avant d’entrer sur le parquet. Megumi m’avait prévenu, c’est assez vieux. Des travaux ont lieux en ce moment afin de la rénover et d’installer une autre douche (pour le moment il n’y en a qu’une pour 15 résidents). Je me rends à l’étage. La porte coulissante s’ouvre sur une chambre qui est loin des 10m² annoncé. Ici ils comptent les placards ainsi que l’épaisseur des murs pour la superficie. La pièce est orienté plein sud et comporte deux fenêtres. La première donne sur… un mur et l’autre sur un coin de ciel. Il n’y a pas de volet, juste des rideaux. Le soleil se levant à 4h30 du mat’ il va falloir s’y faire. Pas de lit. Un futon m’attend rangé dans le placard. Je l’installe, mon dos devrait le supporter. Le seul problème à ce niveau c’est pour le PC : pas de chaise ni de bureau, juste une table basse, ce qui n’est pas forcément très confortable à long terme.

Hier j’ai fait ma première machine… à l’eau froide et j’ai réussi à trouver sans trop de problème de la lessive et de l’adoucissant. Je dois remercier l’influence occidentale sur le marketing, utilisant les mêmes emballages pour ce genre de produit. Afin de faire sécher un mois de lessive, j’ai transformé le plafond de ma chambre en toile d’araignée avec une corde à linge. Pas de fer à repasser, il faut le faire à la « main », la climatisation individuelle aidant au séchage.

J’ai fais la connaissance avec quelques occupants, mais les autres restent discret. A 23h00, tout est très silencieux et il semble que nous ayons tous des horaires de vie très différents. Quelque part ce n’est pas plus mal de pouvoir jouir d’une telle tranquillité.

Je commence a être accro à la clim, depuis que j’ai fais sécher mes affaires, elle s’affaire à remplir la pièce d’un air dénué d’humidité et à une température acceptable.

Pour les curieux. Le site de la guesthouse, et l’album de l’article.