Kawagoe
Récit de ma première visite en dehors de Toyko.
—
Le 7 Juin dernier, l’école de japonais s’occupant de prodiguer des cours à l’ambassade a organisé un voyage dans la ville traditionnelle « Kawagoe » aussi appellé « little Edo ». La ville a été fondée en 1922 et s’est developpé en gardant la tradition historique et culturelle.
Le rendez-vous est fixé à 9h00 dans la station d’Ikkebukuro. Après un réveil difficile (on est dimanche), je me rends pour la première fois à la station. Je trouve rapidement le point de rendez-vous, mais comme je suis en avance je n’y trouve personne. Je décide de faire le tour de la station. C’est plutôt désert à cette heure. Profitant du calme – décidément rare – j’attends patiemment.
Je retrouve, des collègues suivant les cours en même temps que moi et des élèves japonais, l’école enseigne aussi l’anglais aux japonais. Une fois au complet, on se dirige vers l’entrée de la ligne Tōbu. Les professeurs nous devancent pour acheter les tickets en groupe. On monte dans le train, ressemblant guère plus qu’à une rame de métro habituelle, et on commence notre périple vers Kawagoe.
Plus on s’éloigne de Tokyo et plus le paysage se découvre, enfin un peu de « vrai » verdure. Nous arrivons après environ 45 minutes de train. On prend ensuite un bus qui nous emmène au centre historique de la ville.
Les rues sont bordées de petites maisons traditionnelles, comportant au rez-de-chaussée des magasins vendant toutes sortes de choses. On passe devant le fameux clocher de Kawagoe. Celui-ci n’est plus en activité, il permettait essentiellement d’alerter la population en cas de feux (les constructions étant toutes en bois, cela peu se comprendre).
On se dirige ensuite vers la première étape de notre voyage : la maison seigneuriale. Maison japonaise typique. On peut visiter les différentes pièces, tout en faisant attention de se déchausser avant. Il y a des caractères très anciens marqués un peu partout, les japonais nous accompagnant tente de les lire sans succès. Ici, la lecture d’anciennes écritures nécessite la maitrise de Kanji peu voire plus utilisés. Mise en parallèle avec le Français (ou toute écriture occidentale) nous arrivons à lire le vieux français et a y trouver une signification. Ici la méconnaissance des Kanji ne pardonne pas.
Nous voilà reparti vers la fabrique traditionnelle de soy sauce. Elle se situe à côté d’un atelier de souffleur de verre. C’était bien la dernière chose que je pensais trouver ici. Le patron nous accompagne dans la fabrique pour nous expliquer le processus de fabrication. Il ne parle que Japonais, mais heureusement les professeurs nous font la traduction. Il nous explique qu’il respecte le processus traditionnel de fabrication de la sauce sojas et qu’il est un des rares à le faire encore. Et pour cause, après traitement des grains de soja, ceux-ci sont laissé à fermenter dans des cuves pendant 1 à 2 ans ! Il nous fait goûter une pâte : résultat de plus d’un an de fermentation. Celle-ci a un goût très fort, mais agréable. Cette pâte est ensuite placée dans des linges que l’on presse pour obtenir la sauce soja. Celle-ci a un goût moins prononcé que la pâte dont elle provient. La visite se termine, et on nous offre une petite bouteille de sauce, il faudra que j’achète des sushi à emporter pour la déguster (oui c’est une bonne excuse).
On se dirige ensuite vers un restaurant, car la spécialité de Kamagoe c’est l’anguille « unagi ». C’est très bon !
Après avoir mangé, on passe une heure et demi à visiter les magasins : coutellerie japonaise, porcelaine, pâtisserie, … Et on repart vers Toyko.
C’était une bonne journée, ça fait du bien quelque fois de pouvoir voir l’horizon.
L’album du post
5 commentaires »
Flux RSS des commentaires pour cet article. URL de TrackBack
Jolies photos
sympa sympa
@Yanzi, @angelo – merci merci 🙂
Sympa, il manque plus que le festival, le coucher de soleil et les feux d’artifices 😉
@TTr – ahah tkt c’est prévu, on rentre en plein dans la période des festivals et feux d’artifices :]