Envol vers le Canada S01E02
Après une bonne nuit de sommeil, voici la suite de la série « Envol vers le Canada »…
J’ai faim !
Il est 8h00, je me réveille plus tôt que prévu, j’en profite pour checker les mails et squatter le wifi. Je prends une bonne douche pour me réveiller et me dirige vers l’accueil pour le petit déjeuner. La veille, le chauffeur avait indiqué une sorte de restaurant près de l’hôtel où il faudrait se rendre pour manger. L’employer me donne un voucher à utiliser à cet endroit. Je m’y rends, c’est typiquement américain. On me demande la cuisson de mes Å“ufs ainsi que mon choix pour les toasts, thé ou café. Je regarde les menus proposés, ils ont l’air plus copieux, mais je ne suis pas très charcuterie dès le matin. Je mange mon petit déjeuner et retourne à ma chambre d’hôtel pour finir me de préparer.
J’ai toujours faim !
Après le check-out, je me rends à l’aéroport afin de me débarrasser de ma valise au plus vite et de profiter de ma journée à New York – « time is money ». Il n’est pas trop tôt pour le check-in, tant mieux ! Je me dirige ensuite vers la station de train par la navette de l’aéroport et achète un billet New Jersey Transit vers Manhattan – terminus.
Après 20min de train, me voilà rendu au cÅ“ur de la ville. Je sors de la station de train « Pennsylvania », me voilà en plein Madison Square Garden. J’erre dans les rues prenant photos sur photos. L’architecture rappelle les années 30. C’est une ville assez sombre malgré le beau temps. De vieux immeubles en brique côtoient les plus récents fait de verre. C’est un mélange assez improbable, mais cela contribue à l’atmosphère de la ville. Je demande à des policiers où je peux trouver un plan de la ville (n’étant pas préparé pour cet imprévu), ceux-ci étonné m’indique un magasin. Sur le chemin je m’aperçois que des plans sont disponibles sur la rue où je me trouve, je peux enfin me diriger vers Central Park.
En route !
En chemin, je croise quelques vieilles boutiques à l’aspect bric-à -braque où l’on vend toute sorte de produit électronique. Elles doivent dater de plus de 60 ans, marrant de voir que l’on vend des iPhones là dedans. Au fur et à mesure de ma progression vers mon objectif, l’écart entre modernité et architecture de l’age industriel se creuse. Je croise un cireur de chaussure et son équipement d’époque, de la fumée s’échappe des bouches d’égout, et certaines plaque de gaz sont équipées de cheminée pour que la vapeur d’eau s’échappe en toute tranquillité.
Les rues sont parsemées de petites boutiques où l’on peut acheter, cigarette, en-cas, sucreries et boissons en tout genre.
« Vous êtes arrivé à destination »
Au bout d’un moment, j’entre-aperçois au loin des cimes d’arbres, je touche à mon but. Je traverse un boulevard, et me voilà à Central Park. « Heu où est passée l’herbe ? », on est loin de l’image paradisiaque véhiculée par les films. L’herbe a disparu, les tons sont gris et les vélos interdits dans les allées. Je marche quelques centaines de mètres et m’achète un Hot Dog pour 2$ afin d’attendre avant la troisième partie de ma quête. Certaines parties du parc sont protégées par un grillage afin de laisser l’herbe survivre jusqu’en été, là où les habitants pourront se prélasser.
Soudain j’aperçois un groupe de touriste attroupé autour d’un arbre, prenant des photos de l’objet de toute leur attention. Ici les écureuils ne sont pas sauvages, ils gambadent en toute liberté d’arbre en arbre dans le parc et sont loin d’être farouches. Amusé par le côté inhabituel de la chose, je prends quelques photos, et me pose sur un banc quelques minutes.
Je reprends mon chemin, et prend une rue parallèle à la 6th que j’avais emprunté : Broadway. Des lumières partout, des affiches, des touristes, et un escalier pour prendre la pose.
Je retourne vers la station où j’avais repéré quelques bouges où se restaurer pour pas cher. J’entre dans celui qui me parait le plus décent, et commande un cheeseburger avec des French Fries. Je repars le ventre plein vers Newark. Je prends un ticket et me voyant quelque peu perplexe devant l’affichage des départs de trains, une employée m’indique le bon quai.
Comme un air de déjà -vu
Me voici de retour à Newark, je me présente aux portes du terminal pour la fouille réglementaire. En plus des mesures habituels, les policiers dispose d’un morceau de tissu qu’ils passent dans les sacs avant d’en faire une analyse par une machine, ce afin de détecter toute trace d’explosif. On me questionne un peu sur le contenu de mes bagages, et me voilà près pour… attendre.
L’avion arrive à l’heure, mais la compagnie a sur-booké le vol. C’est en répétant avec insistance que l’hôtesse cherche deux volontaires voulant bien céder leur place pour un vol le lendemain, évidemment aux frais de la princesse.
Le vol par avec une heure de retard. C’est un Embraer ERJ 145, l’avion est très exigu et j’ai peine à me tenir debout. On roule sur le taxi way, et nous devons attendre quelques minutes que les avions devant nous décollent. Le vrombissement de leurs moteurs au décollage fait trembler la carlingue au fur et à mesure que l’on s’approche.
Le vol
Frein de parking, allumage des phares atterrissage, poussée progressive des moteurs. On décolle. L’hôtesse nous sert quelques rafraîchissement et en-cas. Le vol ne dure qu’une heure et demie et nous devons remplir une fiche pour l’immigration. La feuille est écrite au recto en Anglais et au verso en Français ce qui présage du bilinguisme du Canada.
Ayé !
Une fois sur place, 23h, nous devons marcher 100m sur le tarmac avant de rejoindre le poste de douane. Mon entrée se passe sans problème. Je récupère ma valise et me voilà officiellement au Canada à Moncton.
Lise Bryar, responsable des étudiants étrangers sur le campus de Shippagan m’accueille chaleureusement. Elle a décidé qu’il était préférable de dormir à l’hôtel cette nuit plutôt que de prendre la route, aux frais de l’université. Je charge les bagages dans la voiture et nous nous rendons à l’hôtel 10 après.
Dormir…
Ma chambre est très spacieuse et dispose de deux grands lits avec tout le confort autour. Je règle mon réveil pour ne pas rater le petit-déjeuner et m’endors pour une longue nuit de sommeil.
To be continued…
2 commentaires »
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Super lumière sur les photos, t’as enfin ton réflexe je vois :]
@mOoh – héhé, pas encore ! C’est un Panasonic DMC-FX40 et il fait effectivement de très belles photos 😉