Dernière étape de mon voyage vers Shippagan.

J’ai faim

Il est 8h30, je me prépare et descend au rez-de-chaussé pour prendre mon petit déjeuner. Alors que j’attendais dans l’ascenseur, une employé me parle du temps anormalement doux pour la saison. J’ai pourtant l’impression d’avoir eu froid hier en sortant de l’aéroport.

Je prends un petit déjeuné copieux sachant que la journée risque d’être longue. Pendant que je mange, j’admire le paysage qui se dresse devant moi : une rivière entourée de neige.

J’ai plus faim (ce coup-ci)

Je retourne dans ma chambre et rejoint Lyse qui revient d’un rendez-vous. On charge mes affaires dans la voiture et c’est parti pour 3h de voyage jusqu’à Shippagan. Les routes sont sales dû au salage à la terre et la voiture manque de liquide lave-glace. On s’arrête pour faire le plein, et Lyse en profite pour rajouter de l’eau dans le réservoir de lave-glace. On traverse plusieurs villages. Ici, on fait dans la longueur, les maisons sont réparties tout au long de la route et parfois très espacées les unes des autres. Traverser totalement un village peut donc prendre plusieurs kilomètres.

On s’arrête à la dernière grosse ville la plus proche de Shippagan pour que j’en profite de faire des courses. Ne sachant pas exactement ce dont je vais manquer là bas, je sécurise le thé et les infusions. On verra pour le reste plus tard.

Nous repartons, juste avant d’arriver nous passons la « plaine » : la route se situe entre deux banc de mer. Celle-ci étant gelée et recouverte de neige, on a l’impression d’être cernée par une plaine désertique. Elle m’informe aussi qu’il y a souvent des tempêtes de neige coupant l’accès à la ville. Cool.

Pendant le trajet, Lyse m’informe des us et coutumes de la région et spécialement sur le tutoiement. Ici tout le monde se tutoie que se soit au travail, d’élève à professeur, etc.

Shippagan, Shippagan, 4 mois d’arrêt !

On débarque à la résidence étudiante où j’ai une chambre de réservée. Lyse n’a pas la bonne clé, je laisse mes affaires dans une pièce réservée au travail et c’est parti pour les présentations et démarches administratives.

Pour être « officiellement » étudiant il faut que je puisse m’inscrire aux cours que j’ai sélectionné. Or certains ont est pré-requis pour pouvoir y être admis (un cours spécifique d’une année précédente). Je dois donc aller voir chacun des professeurs afin qu’ils signent une dispense de pré-requis. Je fais la connaissance avec ma professeur de « veille stratégique » qui n’a pas le temps de s’occuper de moi car elle a un cours commençant dans la minute. Au tour du cours de « Base de données II ». Tarik, le professeur, est venu nous donner des cours en France. La dispense ne pose donc pas de problème. Il m’offre un café, un vrai.

Je retourne à la résidence muni de la clé, Lyse m’accompagne car elle veut s’assurer que je sois bien installé. Je partage un petit appartement avec 2 personnes : Faris qui vient de Tunisie et Ismaël qui vient du Maroc. On a deux salles de bain et un espace cuisine/living-room. Je m’installe dans la chambre qui dispose de nombreux rangements.

J’ai à peine le temps de m’installer que je dois retourner m’occuper de mon inscription. Ma prof rencontrée précédemment signe ma dispense et par la même occasion, je fais la connaissance d’Aurélie. Elle est arrivée depuis quelques jours et est étudiante à l’Icomtec de Poitiers.

Je retourne à ma chambre, fait la connaissance avec mes colocataires. Plusieurs canadiens passent afin de me souhaiter la bienvenue. J’en profite pour commencer la propagande du « coin-coin ! ».

Il est plus de minuit et je vais me coucher pour me reposer d’une journée assez épuisante et pour digérer mon premier sandwitch au Subway du coin (coin!).

To be continued…