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Le week-end dernier je me suis essayé à la pêche blanche.

Le concept est simple : comment pêcher quand la mer est recouverte de 50cm de glace ?
Ici on creuse un trou rectangulaire qu’on recouvre d’une cabane (faut bien boire sa bière au chaud).

J’avais donc rendez-vous à 7h du mat’ avec Patrick (frère d’arme à l’université) et son père afin d’aller dans la cabane d’un ami. Arrivant un peu en retard (réveillé à 2min avant l’heure) je vois un pick-up s’éloigner de la résidence. Je tente donc de partir dans leur direction pensant les rattraper plus tard. Je marche quelques minutes et les croise, ils étaient partis chercher un café au Tim Horton’s (pas de matin sans café au Tim ici).
Je grimpe et nous voilà parti dans la direction opposée (j’aurais pu marcher longtemps avant de les rejoindre). L’endroit est à La Mecque, son père me rassure sur le fait que la glace est solide, ça a sûrement quelque chose à voir avec le fait qu’on se rend directement à la cabane en pick-up.
Après m’avoir rassuré, il s’arrête et emprunte un court chemin et nous voilà sur la mer – Jésus avait aucun mérite. Le propriétaire a dégagé la couche de neige afin de former une route et un arc de cercle autour de la cabane, ça donne du style.
On finit notre café pendant qu’il va préparer la cabane et mettre le chauffage. Quand on rentre, il fait déjà chaud, il n’y a de la place que pour quatre. On pêche dans le noir car la lumière pourrait effrayer le poisson, cependant la lumière arrive à traverser l’épaisse couche de neige et de glace et le fond de mer nous éclaire.

Le principe est simple : on utilise deux appâts rouge que l’on agite pour attirer l’attention de la proie tout en diffusant dans l’eau de la morue séchée et autre met à l’odeur appétissante. Pour attraper le poisson, par de canne mais un harpon (celui là de fabrication maison)

Forme du harpon

Le but étant de « darder » le poisson (essentiellement des éperlans) avec le milieu du harpon – le dard. C’est plus facile que l’on ne le pense, il suffit d’attirer le poisson avec l’appat. Celui-ci devient comme obnubilé par la couleur et le fait « ça » n’est pas peur de lui (l’éperlan est un prédateur). Il suffit donc de s’approcher lentement au dessus de lui et d’un coup sec lui rappeler qu’il n’est pas en haut de la chaine alimentaire.

La marrée basse apportant que peu de poissons, on repart au bout de 3 heures de pêche avec 24 prises. Il faudra que j’y retourne à marrée haute afin de rivaliser avec les records personnels : plus de 500 poissons en un après-midi pour certains. Quand on en vient à la pêche tout le monde devient un peu marseillais.

Sinon pour les news, cette semaine c’est la semaine internationale. Chaque midi est organisé une dégustation de plats préparés par des étudiants étrangers. Aujourd’hui c’était mon tour avec une collègue : galettes bretonnes. Pas encore de mort à déplorer. Ce week-end, j’ai normalement ma première séance de Snowkite.

Voilà c’est tout pour les news, à bientôt !